Ce qui signer veut dire (opticalsound)

« Ce que signer veut dire – ludovic chemarin© », opticalsound 09, Art & Musique, printemps 2024, papier et numérique. 9791096749157 et www.artbookmagazine.com

« Dans les premières minutes du film Basic Instinct (1992) de Paul Verhoeven, l’inspecteur Nick Curran (Michael Douglas) et son collègue (George Dzundza) examinent les œuvres d’art présentes sur une scène de crime : 

-Après le Picasso de monsieur, voilà le Picasso de madame. 

-Je n’imaginais pas que tu connaissais Picasso.

-Bien sûr que si, c’est écrit dessus.

Ce dialogue de cinéma d’une efficacité redoutable ne dit pas seulement que la signature d’un artiste suffit à incarner instantanément son œuvre. Il suggère en outre que l’œuvre n’est pas nécessaire à la reconnaissance de son auteur : l’inscription de son nom a valeur d’autorité absolue — à ce titre, la signature de Picasso, qui a glissé de la toile de ses tableaux à la carrosserie d’une voiture[1], en est la parfaite expression. »


Screenshot

Mettre de l’ordre par le désordre

dans Documents relatifs à l’édition pirate du Traité du style de Louis Aragon par Gérard Berréby, entretien entre Gérard Berréby et Aurélie Noury, postace de Nathalie Leleu, Rennes, Edition Incertain Sens, 2024, 9782914291927

« «Comment pirater un livre. Cela semble aussi simple que de tirer un canard assis. Prenez un livre qui se vend bien ou s’annonce prometteur, rééditez-le, mettez-le en vente, expédiez-le et empochez l’argent.» La recette donnée par l’historien du livre à l’époque des Lumières Robert Darnton s’applique tout à fait à l’édition pirate du Traité du style au xxe siècle. La masse des livres piratés depuis l’aube de l’imprimerie concerne des ouvrages fortement désirés, et une entreprise de piraterie repose sur le profit sans foi ni loi vis-à-vis d’un marché capté à moindre coût. La pratique de la piraterie éditoriale est la conséquence d’une désorganisation du marché du livre: ce dernier manque par défaillance de l’éditeur, dans l’impression ou la diffusion. Le pirate exploite ces failles et prend sa part sur le marché, avec des risques calculés. » 


Partir en morceaux (opticalsound)

« Partir en morceaux », opticalsound 08, Art & Musique, printemps 2022, papier et numérique. 9791096749133 et www.artbookmagazine.com

« – Tiens, en parlant de musées, j’ai vécu une curieuse expérience au musée des beaux-arts d’Angers l’été dernier. Au détour d’un passage, je me suis trouvé face à quatre portraits étrangement accrochés. Les tableaux étaient disposés sur plusieurs niveaux et semblaient flotter dans l’espace, en rupture totale avec les pratiques muséographiques auxquelles nous sommes habitués. »

Kentia – Histoires d’un stipe (Ludovic Chemarin©)

Texte « Histoire d’un stipe » dans le livre d’artiste – essai – catalogue Kentia du collectif Ludovic Chemarin, Rennes, Edition Incertain Sens, 2020, 9782914291903

« L’image élégante, sobre et souple du kentia est dotée, grâce à Orson Welles, d’une énergie cinétique : ardente et empathique. Le kentia est l’une des plantes d’intérieur les plus vendues au monde : 14 millions de pousses sont produites chaque année. Une grande herbe de compétition qui s’affiche désormais partout. Jusqu’à présent dans cet article, le corps naturel de la plante a servi de support à son image peinte, photographiée et cinématographiée : voici la forme sculptée. »

La pierre d’Hercule (opticalsound)

« La pierre d’Hercule », opticalsound 07, Art & Musique, automne 2020, papier et numérique. 9791096749119 et www.artbookmagazine.com

« Aux XXe et XXIe siècles, le rapport de l’aimant aux arts plastiques se réduit en grande majorité, pour le premier, au rôle de support des millions de reproductions d’œuvres en attente de réfrigérateur sur lequel s’agglutiner. Heureusement, certaines entreprises artistiques modulèrent avantageusement cette relation au gré des registres techniques, conceptuels et expérimentaux. . » 

Alain Farfall et Nathalie Leleu : à propos d’Hubert Renard et de bien des choses (opticalsound)

« Alain Farfall et Nathalie Leleu : à propos d’Hubert Renard et de bien des choses », opticalsound 06, Art & Musique, printemps 2019, papier et numérique. 9791096749096 et www.artbookmagazine.com

Voir et lire. Mettre de l’ordre dans l’art (et ailleurs) (opticalsound)

« Voir et lire. Mettre de l’ordre dans l’art (et ailleurs) », opticalsound 05, Art & Musique, novembre-décembre 2017, papier et numérique. 9791096749065 et www.artbookmagazine.com

Optical Sound 5 (extrait)

A propos de la Bates Mansion de « Psychose » (1960) par Alfred Hitchcock

« Intérieur extérieur » in livret de l’exposition « Décomposition d’une maison » [Montreuil, Le 116 / Centre Tignous d’art contemporain, 15 septembre-16 décembre 2017], Ville de Montreuil, 2017. Commissariat : Céline Poulin et Alexis Guillier. Alice Laguarda est auteure d’un texte dans le même livret en ouverture : « Vertige des dispositifs ».

Voir le livret de l’exposition

Le point de non-retour (opticalsound)

« Le point de non-retour », opticalsound 03, Art & Musique, automne 2015, papier et numérique. 9782821600775 et www.artbookmagazine.com

opticalsound 3 (extrait)

« We choose the Moon » – Narcisse en orbite (opticalsound)

« ‘We choose the Moon’ – Narcisse en orbite », opticalsound 02, Art & Musique, automne 2014, papier et numérique. 9782821600652 et www.artbookmagazine.com

opticalsound 2 (extrait)